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Un Landart engagé pour la Nature

La fascination du temps qui passe, constante de mes inspirations, m’a conduite à suivre un parcours quasi initiatique dans ma recherche artistique.

Le refus de la dégradation :

Au début, mes créations visaient à immortaliser dans la résine la beauté des fleurs en préservant leurs couleurs. J’ai ainsi obtenu le premier prix au concours des métiers d’art de la Réunion en 2005 et j’ai exposé dans les plus grands salons d’artisanat d’art.

Pourtant, à cause de son aspect « polluant », j’ai abandonné cette pratique pour le Landart.

La résignation militante :

En effet, j’avais découvert Nils Udo et Andy Goldsworthy. J’ai vu dans leur œuvre, au delà des finalités esthétiques, un message écologique fort. De plus, je retrouvais toujours ma problématique du temps et de l’éphémère. J’acceptais la disparition de mes œuvres. Néanmoins je les sauvegardais par des photos que j’exposais en espérant ouvrir les consciences.

La transcendance de l’éphémère :

Mais la frustration de ne montrer que l’interprétation photographique de ces œuvres me poussait à encore évoluer. Je suis alors entrée dans une nouvelle période. Mes installations se sont faites plus imposantes, potentiellement plus pérennes.

À terme, elles devaient être démontées pour que les matériaux naturels qui les composent poursuivent leur périple dans l’engrenage du temps.

Ainsi, pour l’édition 2012 de la Nuit d’Arts de Pleine Lune (une des manifestations de référence en art contemporain de la Réunion) j’ai créé « Asservissement » pour une soirée.

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